Cet article fait suite à :
"Culture pour chacun pour soi, 1ère partie : l'évolution de l'action culturelle d'État"
"Culture pour chacun pour soi, 1ère partie : l'évolution de l'action culturelle d'État"
Avant d’aborder cette question, j'aimerais en poser une autre, une question de fond. Puisque le dictionnaire Robert définit
la culture comme l’ensemble des connaissances acquises qui permettent
de développer le sens critique, le goût, le jugement, de quoi l’individu a-t-il besoin pour cela, qu'est-ce qu'il lui est nécessaire pour comprendre les enjeux de la société, pour y devenir un acteur et pas seulement un subordonné du pouvoir ?
Qu’est-ce qui est nécessaire au peuple et qu’on appelle culture ?
F. Kupka, "le théâtre de marionnettes (l'assiette au beurre, 1903) |
Un débat public sur le rôle et la nécessité de l’action culturelle — musées, théâtre, spectacle — serait salutaire. Car, on peut considérer comme acquis que la culture est indispensable au peuple (tout comme Danton disait de l’éducation qu’elle était, « après le pain, le premier besoin d'un peuple »). Mais il faudrait expliquer ce postulat, pour le vérifier.
Questions : Quelle culture est indispensable ? le patrimoine commun ? les modes de vie des groupes humains ? l’art ? l’expression populaire ? Par ailleurs, qu’est-ce qui, dans la culture, en fait quelque chose d’indispensable ? est-ce la connaissance ? la part de spiritualité ? la possibilité de percevoir les choses autrement ? la maîtrise de notre environnement social ? la garantie de briller en société ?