
Des artistes qui jouaient de la proximité des couleurs, de leur diffraction, de leur superpositions, générant un trouble de la perception. Moments hypnotiques, pertes de contrôle.
Ci-contre : Theo van Doesburg : Contre-composition, 1929. Cette oeuvre s'inscrit dans le mouvement De Stijl, un mouvement qui a révolutionné l'art du début du XXè siècle.
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1. Mondrian : Composition en bleu, gris et rose, 1913. 2. Sonia Delaunay : Prismes Électriques, 1914. 3. Vasarely, Duo, 1967 |

Tel qu'il est utilisé aujourd'hui, ce motif graphique évoque toujours un léger dérèglement des sens, une conscience modifiée comme l'art psychédélique d'il y a 50 ans. Mais c'est ici une version numérisée ; et la précision géométrique révèle une construction rassurante, planifiée comme un origami ou un projet d'architecte.
Ce motif ressemble à ceux des schémas moléculaires.
Surtout, il évoque le diamant, ou la boule à facettes. Bref, il évoque la beauté brillante et hypnotique de la vie nocturne des villes. C'est en tout cas ce que j'ai perçu jusqu'ici, avant que je tente de le formuler.