Les panneaux pubs, après avoir accueilli l'affiche du film à bout portant "(il a 3 heures pour sauver sa femme"), ont laissé la place à l'affiche de les trois prochains jours ("il n'a que 72 heures pour sauver celle qu'il aime").
Le plus drôle : le second film, de Paul Haggis, est la version étasunienne du film pour elle, de Fred cavayé, qui est aussi le réalisateur de à bout portant.
Au fait, je me demande si Cavayé a une dette envers sa femme...
Dans les histoires qu'on nous racontait, gamins, gamines, il y avait des hommes valeureux qui déjouaient tous les pièges, surmontaient toutes les peurs, pour sauver celles qu'ils aimaient. Puis, ils s'unissaient et ils pondaient.
Ensuite, le cinéma que j'ai connu, reprenait ces thèmes, avec des codes adultes : deux êtres ayant déjà pas mal roulé, fragilisés par la vie, qui se trouvaient. Des héros blessés, déjà un peu cabossés par la vie, têtes brûlées attendrissantes (Brando, Bogart, Depardieu ou Delon), qui ravissaient le coeur de belles, d'autant plus fascinantes qu'elles étaient déjà bousculées par la vie (Adjani, Ingrid Bergman, Baye). Des histoires turbulentes, dont, souvent, la conclusion promettait encore des turbulences. L'intrigue tournait autour de ça : la rencontre, le désir, le dépit, et l'amour qui surgit.


Est-ce la crainte d'un monde instable où, comme disait Laurence Parisot, "l'amour est précaire", qui nous fait aimer ces films aux valeurs sûres ?
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