7 novembre 2016

ce qu'on veut ici / ce qu'on ne veut pas ici !

À longueur de ce blog, à travers des posts abordant le monde de la pub, de la com' et des industries culturelles, je tente de comprendre et de combattre des systèmes ou des idéologies : le capitalisme, la haute finance, les régimes sécuritaires, les sectes ou l'industrie du divertissement, communément appelée société du spectacle. 
Je nourris volontiers une méfiance farouche envers tout ce qui se veut rassembleur, consensuel, tendance. De là ma critique, parfois argumentée, parfois moqueuse, contre les formes de ferveurs collectives. Ces phénomènes de masses m'apparaissent le plus souvent comme le fruit de campagnes de communication, qui visent l'engouement du plus grand nombre afin de rentabiliser des événements marchands, sportifs, vestimentaires, politiques, culturels, religieux... 

On trouve ici une volonté de comprendre ces systèmes pour mieux s'en émanciper. Ce que j'espère pour nous : réapprendre à nous entendre, à vivre les uns avec les autres, en se débarrassant des gangues de discours qui nous enferment et nous séparent.

Difficile de citer des principes, mais, pêle-même : liberté de moeurs et de pensée, autogestion, égalité des droits, démocratie sans hiérarchie, refus des racismes et des sexismes...

Par conséquent :
vous ne pourrez jamais lire, sur ce blog, la défense de valeurs patriotiques au détriment d'autres états. D'ailleurs je ne défends pas l'idée d'Etat, pas plus le mien que ceux des autres.
Vous ne pourrez jamais lire qu'il faut affaiblir, ou dénigrer, ou moquer tel groupe de personnes en raison de leur foi ou de leur origine. Donc, même s'il est nécessaire d'en finir avec leurs institutions religieuses ou communautaires, on respecte les individus, avec leurs croyances et leurs engagements.

Vous ne pourrez jamais lire ici de critique envers "une entité", "un pouvoir invisible", "un lobby secret de la finance", "un groupe d'influence occulte" : rien n'est occulte, sauf pour ceux qui se voilent volontairement les yeux.

Même si je me méfie des phénomènes de masse, vous ne lirez jamais ici que "si certaines voix ne sont pas assez entendues c'est à cause d'une censure généralisée". Il y a des voix qui en cachent d'autres, mais il n'y a pas de censure réelle. A chacun de se démerder s'il veut se faire voir ou entendre, à chacun de se démerder pour voir et entendre les expressions plus ténues. Un peu de curiosité !

Chaque média — qu'il soit de masse, communautaire ou confidentiel — défend un discours, une tendance propre, des intérêts... Face à cela, rien ne sert de geindre ; à nous de développer notre esprit critique. Cela ne se fera pas "en réaction aux médias" — "les médias" regroupent des formes aussi variées que les chaînes vidéos, la presse papier ou numérique, la télé, la photo, les romans, les fanzines / webzines ou les tracts — mais en restant vigilants en tant que spectateur et acteur. 
"Tout spectateur est déjà acteur de son histoire ; tout acteur, tout homme d’action spectateur de son histoire" comme dit Jacques Rancières.

Vous ne trouverez rien ici qui s'attaque à des individus, à leurs aspirations, à leurs espoirs, fussent-ils illusoires.

Pour toutes ces raisons, vous ne trouverez aucune connivence avec les souverainistes, les patriotes, les communautaristes, ni avec ceux qui prônent les discriminations, qui affirment que notre perception de la vérité est le fruit d'un complot, ni avec des serviteurs d'une quelconque oligarchie. Ceux-là sont ceux qu'il faut combattre.



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